Coup de coeur poétique et estival pour « Esther Andersen »

Titre : Esther Andersen

Auteur : Timothée de Flombelle

Illustratrice : Irène Bonacina

Éditions : Gallimard Jeunesse

Publication : 3 Juin 2021

Genre : Album Jeunesse / Roman Graphique

Thèmes : Vacances, Été, Famille, Rencontre, Souvenir

Pages : 72

Prix : 24€90


Résumé :

« Les vacances avaient la forme d’un escargot avec la maison au centre, et je faisais des cercles de plus en plus grands pour tenter d’arriver au bord. Et puis un jour, un été, j’y suis arrivé. C’était là et je ne l’avais jamais su. »


Mon avis :

Tant d’émotions en si peu de pages… Ce livre est une bouffée d’air frais, au coeur d’un été simple, réel et peuplé d’instants pleins de souvenirs et de forts sentiments. J’ai eu un gros coup de cœur pour « Esther Andersen ». La poésie transcrite tant dans les mots que dans les visuels m’ont transporté dans mes propres souvenirs, dans mes rêveries de voyages paisibles.

Dans « Esther Andersen », nous faisons la rencontre d’un jeune garçon dans le train, en route pour les grands espaces, ceux baignés de soleil lorsque l’été arrive. Cette histoire c’est celle de sa rencontre avec Esther Andersen, au-delà de l’escargot créé à vélo autour de la maison d’oncle Angelo. « Esther Andersen » c’est l’histoire d’un petit personnage qui va prendre conscience qu’il grandit au côté d’un lecteur apaisé, baigné inconsciemment dans ses propres souvenirs.

Cet album explore avec justesse et simplicité les douces joies et les premiers émois d’un été pré-adolescent. Un sujet accessible à tout âge, d’une grande humilité qui est partagé à la perfection entre les pages de ce bel objet graphique. C’est sobre, doux et poétique, une petite merveille à découvrir dans une bulle paisible, en se laissant bercer par ses sentiments.

Le plus marquant avec cette oeuvre, c’est qu’il ne semble rien s’y passer. C’est léger, « juste ce qu’il faut » et c’est ce qui est émouvant. L’intelligence qui se dégage du dialogue textes / images est impressionnante. Il y a une grande corrélation entre les mots, qui vont à l’essentiel, de Timothée de Flombelle et la douce poésie des tracés vivants de Irène Bonacina.

J’ai découvert ce livre dans le train, lieu parfait pour se plonger corps et âme dans cet album qui m’a envahit. J’ai pleuré. Non pas par tristesse mais plutôt pour la beauté de ce livre et certainement car j’avais besoin d’une histoire comme celle-là. Rêverie enfantine et instant de vie se sont réveillés en moi, emplissant mon coeur d’émotions presque contradictoires : joie, nostalgie, espoir…

Ce livre, c’est une véritable pépite qu’il faut découvrir et apprécier pour ses partis pris. c’est sans nul doute une lecture doudou qui me permettra de m’évader à chaque petit coup de mou…

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s