« Le clan des Otori » : ma découverte d’un univers riche

Titre : Le clan des Otori

Volume : t.1 : Le silence du Rossignol

Auteurs : Stéphane Melchior et Benjamin Bachelier

D’après : Liao Hearn

Publication : 3 Mars 2021

Éditions : Gallimard Bande Dessinée

Genre : Bande Dessinée

Thème : Clan, Enseignement, Complot, Combat

Pages : 96

Prix : 17€80


Résumé :

« Au XIVe siècle, dans un Japon féodal mythique, Takeo est sauvé d’une mort certaine par sire Shigeru, chef du clan des Otori, qui décide d’en faire son héritier. Le jeune homme, qui doit s’adapter à sa nouvelle existence, se trouve plongé au coeur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Mais d’où viennent ses dons prodigieux ? Devra-t-il choisir entre sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ? »


Mon avis :

Avec un trait et une colorisation bien particulière, cette Bande-Dessinée me tentait beaucoup avant même de la commencer. En me plongeant en son sein, je n’ai pas été déçue ! La cohérence des graphismes japonisants servant à merveille l’intrigue, qui se déroule dans le coeur d’un japon féodal, m’a tout de suite convaincue !

Ce premier tome est une adaptation du roman de Liao Hearn. Je n’ai pas lu ce roman, mais cette Bande-Dessinée parvient à dégager une ambiance bien spécifique et traite avec singularité la complexité des liens qu’entretiennent entre eux les nombreux personnages qui interviennent dans cette série. Ce premier tome n’est qu’une introduction à un univers riche et bien construit.

On suit l’introduction d’un garçon, qui vivait isolé dans les montagnes, à la vie féodale japonaise, régie par la soif de vengeance et des codes immuables, bien retranscrit pages après pages.

Ce garçon, c’est Takeo. Issu des invisibles, un peuple persécuté et vivant en retrait aux coeur des montagnes pour survivre, on assiste à son sauvetage d’une mort certaine par sire Shigeru, chef du clan des Otori. Ce dernier semble reconnaître en lui une trace du passé et décide alors d’en faire son héritier.

Alors, Takeo va devoir apprendre, tout en cachant qui il était, s’adapter aux luttes sanglantes qui vont prendre place autour de lui et surtout s’approprier ses dons prodigieux qui semblent poindre chez lui. Mais derrière les visages impassibles qui l’entourent et semblent vouloir l’aider, se cachent parfois des sentiments farouches mais aussi des coeurs passionnés…

C’est avec finesse que les planches de ce premier volume dessinent la violence terrible qui régit ce Japon féodal dans lequel les seigneurs de guerre luttent pour le pouvoir. Oscillant entre poésie, douceur, traitrise et combats sanglants, ce livre offre un équilibre intelligent. Les planches aux couleurs chatoyantes jouent avec les ombres et témoignent d’un intérêt indéniable pour les techniques ancestrales d’encrage japonais (comme cela apparait dans la BD). C’est beau, sobre, tout en s’octroyant une touche de fantaisie et de modernité à travers la mise en couleurs.

Concernant l’histoire, bien que ce style de BD n’appartienne pas du tout à mon genre de prédilection, je me suis laissée emportée dès les premières pages. C’est fluide, addictif et prenant. Tout ce que j’en attendais en me plongeant dans cette lecture. C’est donc une superbe découverte, et je compte bien découvrir la suite dès que celle-ci sera disponible !

Une réflexion sur “« Le clan des Otori » : ma découverte d’un univers riche

  1. Wow ! Encore un super article ! Tu trouves toujours les mots parfaits, c’est extrêmement agréable de te lire, j’adore ! J’aime énormément ce que tu fais ! Cette BD a vraiment l’air très intéressante, tu m’as convaincue !

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